Au programme de ce numéro : Charles & Alice accueille le Crédit Mutuel comme actionnaire, une bouteille papier pour les lessives Unilever, le mouvement éco-responsable fédère Mattel et ses poupées Barbie, le challenger suisse des alternatives végétales arrive en France, étude Kantar : Chasseurs de promo le nouvel enjeu des enseignes. La Citation du jour par Matel : Le futur du rose est vert.
La Up’Date News est réalisée par We UpSales Channel, avec le soutien d’Upsell, le récapitulatif de l’actualité de la semaine, autour des sujets de la distribution, de la relation client ou du field advocacy. Nous traitons des tendances, des derniers chiffres et nouveautés.
« Charles & Alice » accueille le Crédit Mutuel comme actionnaire
Avec un chiffre d’affaires croissant depuis 2007, un bond de 22 M€ à 160 M€, la marque Charles & Alice représente pas loin de 20 % des ventes des desserts fruitiers en GMS.
Les nouvelles ne viennent pas seules puisqu’après validation par l’autorité de la concurrence, Crédit Mutuel Equity reprend 50 % de la participation des fonds détenus depuis 8 ans par Equistone Partners.
« L’indépendance de l’entreprise est un choix stratégique sur un marché des desserts fruitiers et végétaux, aux mains de grands groupes agroalimentaires », témoigne Thierry Goubault dans un communiqué.
Résultat, Charles & Alice détiendra 40 % des parts contre 25 % aujourd’hui et Crédit Mutuel Equity 60 %.
Une bouteille papier pour les lessives Unilever
Unilever vient de dévoiler son prototype de bouteille en papier pour conditionner ses lessives.
Le consortium Pulpex, à la conception du conditionnement écologique, fédère de grands acteurs des produits de grande consommation comme PepsiCo, Pilot Lite, GSK Consumer Healthcare et aujourd’hui Unilever.
« Pour lutter contre les déchets plastiques, nous devons repenser complètement la façon dont nous concevons et emballons les produits. Cela nécessite un changement radical qui ne peut être réalisé que grâce à une collaboration à l’échelle de l’industrie.», déclare Richard Slater, chief R&D Officer d’Unilever.
Unilever lancera sa bouteille de lessive en papier début 2022 au Brésil sous la marque Omo. Le groupe déclare travailler aussi pour développer ce même type de packaging pour ses marques de shampooings.
Le mouvement éco-responsable fédère Mattel et ses poupées Barbie
La gamme « Barbie aime l’océan » est le premier pas pour Mattel dans la conception de poupées fabriquée à base de plastiques recyclés. La collection s’inscrit à la suite du lancement d’un programme de collecte et de recyclage d’anciens jouets.
« Depuis plus de 60 ans, Barbie n’a cessé d’évoluer et nous avons à cœur de promouvoir des initiatives qui reflètent au mieux le monde dans lequel nos enfants grandissent. “Barbie aime l’océan” est un exemple d’innovations durables pour créer un monde où les enfants pourront s’épanouir », a commenté Lisa McKnight, senior vice-présidente et directrice globale de l’activité Barbie et poupées de Mattel.
Les trois poupées de la gamme sont composées à 90 % de plastiques collectés à proximité de voies navigables. Un lancement sous l’égide de la campagne
« The future of pink is green ».
Mattel s’objective d’atteindre 100 % de matières recyclées, recyclables ou d’origine naturelle pour tous ses produits et emballages d’ici 2030.
Le challenger suisse des alternatives végétales arrive en France
Lancée en 2019, la start-up Planted rencontre un accueil au plus haut en Suisse, Allemagne et Autriche. Aujourd’hui, c’est en France qu’elle organise son déploiement et bénéficie d’une nouvelle levée de fond.
Elle propose une alternative à la viande de poulet et de porc bénéficiant d’une liste d’ingrédients réduite au strict nécessaire. Elle écarte de ces recettes les additifs, OGM et soja.
Le marché de la surnommée viande végétale augmente et devra composer avec une nouvelle marque au sein de linaires, souvent très réduit, dans les enseignes. Une difficulté qui se traduit par une offre réduite des gammes des acteurs historiques, des acteurs convertis comme Herta ou Le Gaulois ou encore des MDD.
Chasseurs de promo, le nouvel enjeu des enseignes
Le mouvement « PromoAddicts » est lancé. Pour Kantar ils représentent 10 % des foyers, mais contribuent à hauteur de 50 % des dépenses liées au prospectus des événements distributeurs.
Un phénomène qui émerge en frontal de la baisse de fréquentation des hypers depuis près d’un an. Cette clientèle très spécifique constitue la nouvelle cible des enseignes. Cette population réalise plus de 30 % de ses dépenses PGC FLS en promotion soit 2 fois plus que la moyenne aux derniers relevés.
« Il est encore trop tôt pour dire si ces consommateurs resteront durablement chez Leclerc, Intermarché Lidl ou Aldi, mais on note qu’ils ont du mal à retourner autant qu’avant la Covid chez Carrefour et Auchan », précise Anne Hardy, consultante retail chez Kantar.
Il s’agit de familles avec jeunes enfants, habitant en milieu rural ou dans des petites villes, dont les budgets ne sont pas nécessairement serrés.
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